Merville, Bénouville, Ranville, les communes où a opéré la 6ème Division aéroportée

Paisibles localités situées entre Caen et les plages du débarquement, ces trois communes furent des points stratégiques à quelques kilomètres de la mer

carte

A Merville,

une batterie de quatre bunkers très bien défendue, occupée par 130 Allemands environ füt conquise par le 9 ème Bataillon du Lieutenant Colonel Otway malgré une arrivée en planeurs dans de mauvaises conditions météorologiques et dues a un largage dispersé des éclaireurs. Le Bataillon avec 150 hommes sur 600 environ a brillamment réussi à neutraliser cette défense allemande.

A Bénouville,

à 00.16 am , le « coup de main » du Major John Howard, avec 90 hommes, réussi à capturer le pont Pegase, devenu « Pegasus Bridge » et à nettoyer les bunkers et tout individu non concerné par l’opération puis à établir son RAP au café Gondrée où se tenaient Thérèse et Georges Gondrée.

C’est au pont de Bénouville que Lord Lovat commandant la 1st Spéciale Brigade accompagné de son cornemusier Bill Millin , est passé sous les ordres du Général Richard Gale, commandant la 6th Division aéroportée britannique.

A Ranville,

dépendants de la D Company du Major Howard, deux planeurs « HORSA »de 30 hommes sous la commandement du Lieutenant Tod Sweeney sont arrivés quelques minutes après ceux du Major Howard pour capturer le pont de Ranville. Le 3ème « HORSA » a manqué son objectif.

La prise de ces deux ponts était vitale pour permettre aux troupes débarquées de la mer de passer pour se rendre vers Ranville Nord et Sud et se positionner vers Amfréville et Salenelles .

Le 7th Para Bataillon commandé par le Lieutenant-colonel Pine-Coffin venu dès 01.00am en renfort sur le flanc Ouest pour la défense de Bénouville a beaucoup souffert face à de puissantes contre attaques ennemies toute la journée du 6 Juin 1944.

Pour rendre hommage à ces opérations, Françoise Gondrée prit l’initiative dès 1969 de la création des musées de Pegasus Bridge, la restauration de la Batterie de Merville-Franceville, insuffla l’idée d’avoir des petits musées phares : aida pour ceux de Ouistreham, Bayeux, Caen , le classement des sites, le rachat des terrains par le Conservatoire du Litoral.