Le patrimoine privé de l'Aspeg en danger, les propriétaires des collections usurpées

Un nouveau bâtiment abrite tout le patrimoine privé de l’Aspeg «Musée de Pegasus Bridge ». L'Aspeg a été usurpée, dans des conditions très contestables , usurpée de ses collections qu'elle possède historiquement ou qui lui ont été données ou prêtées par les donateurs. L'Aspeg n'a aucun lien ni aucune affinité avec l'exploitant actuel de ce lieu , dénommé Comité du Débarquement .

Toutes les collections de l'Aspeg ne peuvent pas actuellement être exploitées par l'Association , fondatrice et propriétaire avec ses membres donateurs

Pourquoi? Rappel historique :

Le 6 Juin 1944, le débarquement allié a commencé par la prise des deux ponts de Bénouville et Ranville sous le commandement du Général Richard N.Gale débarquant de planeurs Horsa en arrière des lignes de défense allemandes. Celui de Bénouville étant de la plus grande importance stratégique. Thérèse et Georges Gondrée , qui se tenaient dans le café, baptisé Pegasus Bridge, près du pont furent ainsi, leur mission accomplie, les premiers français libérés a retrouver les figures qu’ils connaissaient avant l’opération.

Une lettre de 1949 du Secrétaire d’Etat au War Office, signée par le Maréchal Montgomery, le Général Gale et le Major Howard remercie et atteste les services rendus par Thérèse et Georges Gondrée.

Le café, témoin de cette victoire sur les occupants nazis, devint ainsi un point important de rencontres pour tous les anciens combattants de cet exploit. Thérèse et Georges Gondrée se lièrent d’amitié avec nombre d’entre eux qui ne manquaient pas de leur rendre visite et ce café devient leur Musée en offrant de nombreuses collections. 1969, ils décidèrent d’ une construction annexe.

En avril 1969, le décès de Georges Gondrée provoqua un immense retentissement. Le Général Sir Richard Gale, les officiers et tout autre dignitaire du 6 Juin et personnes s’adressèrent naturellement à Françoise Gondrée qu’ils connaissent depuis sa naissance pour des raisons historiques. Le médecin Colonel Bruce Harvey responsable de la 225th Field Ambulance a quitté le Front avec accord spécial de sa hiérarchie pour assister Thérèse Gondrée, à titre de reconnaissance insigne, et mettre au monde Françoise ,le 3 novembre 1944 ,  à Pegasus Bridge, lieu de symbole .

Françoise Gondrée, leur fille, très sensible au monde combattant, après avoir effectué  ses études supérieures en France et à l’étranger, est  collaboratrice aux cabinets d’Alain Peyrefitte , de Jean Louis Toffin, ministre plénipotentiaire représentant le Gouvernement à Berlin, Maurice Schumann, Jean de Lipkowski, André Bettencourt et bien d’autres. Elle décida de mettre ses compétences au service du souvenir de tous les combattants. Elle créa une association ad hoc du nom de «Association pour la Sauvegarde et le Maintien du Souvenir– Musée de Pegasus Bridge et Batterie de Merville (Aspeg). Le Général Sir Richard Gale devint immédiatement président fondateur, y apportant personnellement une dotation de pièces historiques. Ses écritures sont explicites : «Triboulet…..No initiative». De nombreux régiments, vétérans et civils ayant vécu les événements adhérèrent en offrant de nombreux objets venant compléter la collection de Thérèse et Georges Gondrée. Elle reçut les plus hauts patronages: Son Altesse le Prince Charles, le Grand Chancelier de l’Ordre de la Libération, le Maréchal Montgomery, le Général Piron, le Commandant Kieffer et nombre d’autres personnalités représentatives du monde combattant qu’elle connaissait déjà.

Françoise Gondrée fit classer le site par deux fois. En 1972 et n’ obtint en 2010 qu’une extension du carrefour de Bénouville jusqu’au pont de Ranville car elle souhaitait que celle-ci comprenne le N.O. de Ranville et la route de Salenelles.

6 Juin 1974: un bâtiment fut ouvert sur la propriété Gondrée ‘Pegasus Bridge’ , en extension du café, selon le vœu de tous, recueillant toutes les collections. Il a été inauguré par le Général Sir Richard Gale, le Général Omar Bradley et une nombreuse assistance du monde combattant. Françoise Gondrée et les bénévoles travaillèrent sans relâche à l’amélioration de cette petite mais très riche collection appelée  «Musée de Pegasus Bridge».

En 1997, propriétaire de ses collections, l’Aspeg, «Musée de Pegasus Bridge et Batterie de Merville» avait besoin d’autres locaux.

Françoise Gondrée, Fondatrice – Présidente de l’Aspeg , sans aucun engagement ni lien contractuel avec quiconquerepris de considérables efforts  pour  un autre bâtiment .

Dès 1996, Françoise Gondrée, présidente, aidée du général James Hill, vice président, ont élaboré le concept de ce nouveau bâtiment avec les adhérents, les bénévoles, les associations et les institutions concernés. Elle mit ses relations et ses contacts au service du projet afin de trouver les dons indispensables à la construction et finaliser le bail d’occupation d’un terrain inaliénable du domaine public maritime promis par écrit le préfet.

Françoise Gondrée connaissait très bien cette association et son Président qui offrit son soutien logistique conformément aux objectifs de ses statuts «apporter toute aide directement liée à l’Histoire du Débarquement».

Propriétaire de ses collections, l’Aspeg «Musée de Pegasus Bridge & Batterie de Merville», Françoise Gondrée, les associations, institutions et bénévoles concernés se mobilisèrent en toute confiance durant quatre années pour donner corps à ce nouvel espace.

Du soutien à la défiance

Fin 1999, dans le nouveau bâtiment, l’ensemble des collections avec les archives furent transportées, exposées par les bénévoles.

Le 6 Juin 2000, lors de l’inauguration, le général James Hill vice-président, les officiers, vétérans, Françoise Gondrée étaient présents aux côtés du Prince Charles qu’ils connaissent, Colonel Commandant le Régiment et qui patronne l’Aspeg, «Musée de Pegasus Bridge & Batterie de Merville ».

Dans la soirée de l’inauguration, en présence d’officiers supérieurs de l’armée britannique, de fondateurs, d’acteurs du 6 Juin 1944, donateurs et bénévoles, l’accès à l’Aspeg fut retiré et impossible.

L’assistance était interloquée et désarmée.

La plaque commémorative inaugurée par le Prince Charles en hommage aux fondateurs, expliquant que tout ce patrimoine – collections y compris le matériel lourd  appelé «Musée de Pegasus Bridge» – provenant de l’ancien bâtiment a été déposée et les lieux immédiatement sécurisés.

Par ce geste, l’Aspeg a perdu son patrimoine, «Musée de Pegasus Bridge & Batterie de Merville»: le site, la gestion et toutes les collections dont celles appartenant à la famille Gondrée, à l’Aspeg, aux personnes dûment identifiées ont changé de destination, un intolérable outrage aux plus hauts dignitaires acteurs du 6 Juin 1944 et à tous les membres de l’Aspeg qui n’ont  jamais eu l’intention de ne pas exploiter eux-mêmes ce pourquoi ils se sont tant mobilisés et battus. Ils n’entendaient pas céder leurs biens à un autre exploitant.

Un complexe politico- militaro-touristique s’est pourtant empressé à leur insu:

  • d’acheter le terrain à l’Etat alors que l’Aspeg l’attribution et l’occupe avec ses collections et son matériel lourd. Le Code civil prévoit que tout occupant a un droit de préemption avant toute vente décidée par le propriétaire. L’acte de vente du terrain eu lieu le 12 .07.2000 pour un montant de 127 320 Frs. Rappelons que le bâtiment a été financé grâce à des dons recueillis avec l’intervention de Françoise Gondrée.
  • de détruire, sans l’accord de l’Aspeg, les 3 monuments en pierre, offerts par des civils, inaugurés par le Général Sir Richard Gale et John Howard en présence d’officiers et de civils, marquant l’emplacement exact de l’atterrissage des planeurs, pour y mettre les siens.
  • de changer le nom de l’enseigne!

Françoise a rencontré les préfets qui lui promettaient un bail soit disant «en cours». Mais elle a été dans l’obligation de déposer rapidement des plaintes .

Les efforts considérables des bénévoles, à leurs frais, pour améliorer leurs collections, appelées «Musée de Pegasus Bridge & Batterie de Merville» et tout ce patrimoine, y compris lourd et intellectuel, ont fait l’objet de convoitise.  Le Patrimoine Privé de l’Aspeg, « Musée de Pegasus Bridge et Batterie de Merville« , sa renommée et ses collections attire de nombreux visiteurs . Mais toute entrée payée pour voir les collections de l’Aspeg ne va au profit de l’usurpateur. Cest un préjudice considérable fait aux plus hauts dignitaires du 6 Juin 1944 ainsi qu’ un outrage à leur testament .

Les recettes de ses autres musées illustrant le débarquement en Normandie ne lui suffisaient pas .

Ce complexe politico-militaro-touristique veut s’imposer comme unique représentant d’une Histoire qu’il ne connait pas ,  sans collection, ni légitimité.

Il s’agit aux yeux de l’Aspeg :

  • d’un incoyable mépris à l’encontre des efforts de toute une équipe de bénévoles animée par Françoise Gondrée.
  • d’une dénaturation de la vérité historique qu’ils ne connaissent pas, car sans la fidélité des hommes de la 6th D.A., de Thérèse et Georges Gondrée, premiers français libérés au risque de la vie de leur famille, sans leur transmission des considérables documents, sans les efforts de Françoise Gondrée et des bénévoles, jamais ce site n’aurait acquis la notoriété qui est la sienne aujourd’hui.
  • de constater une volonté de maîtriser l’espace historique de Normandie en voulant écarter tous ceux  qui résistent (souvenons nous de l’affaire de Philippe Jutras fondateur du musée d’Utah Beach écarté) .
  • Pourquoi ne pas reconnaître les biens d’autrui et les exploiter en toute impunité sous une entité unique? N’y a-t-il pas dans ce pays un droit à la différence et à l’initiative privé en matière culturelle et historique?
  • s’imposeraient-ils comme seul représentant d’une Histoire qu’il ne connaîssent pas, outrepassant  toute morale et ne disposant pas des documents authentiques, des collections, ou de légitimité et encore moins des titres de propriété  ?
  • auraient-il le droit de violer les droits fondamentaux de propriétaires privés, de ceux qui avant eux ont construit, entretenu, développé ce site avec la volonté expresse des acteurs et donateurs de cet événement historique ?

Voilà le terrain du nouveau combat

Les procédures

Depuis 2000, face à cette situation, l’Aspeg, «Musée de Pegasus Bridge et Batterie de Merville», représentée par Françoise Gondrée, fondatrice et présidente, a déposé des plaintes sans que celles-ci soient prises en considération par la justice.

En 2008, un non lieu sans instruction a été signifié malgré toutes les preuves formelles de propriété, plus de 700 pièces des collections remises au juge d’instruction. Celui-ci ,ayant nommé une commission rogatoire, n’a jamais, ainsi que la commission, interrogé les personnes concernées. Il indiqua dans son ordonnance que l’Aspeg «Musée de Pegasus Bridge et Batterie de Merville» ne fournissait aucune de preuve. Il a pourtant identifié des auteurs ayant opéré à des détournements mais  il ne les a pas inquiétés…… Il n’a jamais  exigé des tiers incriminés qu’ils fournissent preuves, droits, titres de propriété des collections exposées dans le nouveau bâtiment et sur l’aire, dont les photos de Thérèse et Georges Gondrée avec les alliés ou autres collections personnelles réclamées par les victimes.

Il est notoire que le matériel et les collections exposés au premier bâtiment, propriété de l’Aspeg, «Musée de Pegasus Bridge et Batterie de Merville», sont exposés au nouveau bâtiment près du pont sur la commune de Ranville. Plus de 900 pièces , avec leur titre ,  attestent la propriété de l’ Aspeg ou de personnes dûment identifiées.

Il est notoire que cedit comité génère la confusion , copie tout fait et geste de l’Aspeg et de ses membres. Il usurpe le patronyme de  »Musée » , a une Boite Postale alors qu’il a une adresse physique…dans l’espoir que le facteur se trompe dans la distribution du courrier destiné au Musée de Pegasus Bridge&Batterie de Merville , l ‘Aspeg .….etc…etc….,

La Justice a condamné  l’Aspeg «Musée de Pegasus Bridge & Batterie de Merville», Françoise Gondrée, à des dommages et intérêts au motif qu’ils utiliseraient sur son site internet des documents, cartes, photos et écritures n’appartenant au comité du débarquement, documents dont l’Aspeg ne pourrait justifier la provenance et la propriété. Le complexe politico- militaro-touristique est-il capable de fournir une seule preuve authentique de propriétés des collections du premier « Musée de Pegasus Bridge » devant la justice  ? – Non, et pour une bonne raison, les titres de propriétés des collections de l’Aspeg sont dans les mains de l’Aspeg.

Sommation lui a été faite en 2010 par l’Aspeg «Musée de Pegasus bridge et Batterie de Merville», Françoise Gondrée, les victimes en vie -enfants d’authentiques résistants libres et de Compagnons de la Libération.

Enfin, par arrêt du 19 Décembre 2017, Mr Lefranc, président de ce comité du débarquement et entièrement débouté de ses prétentions irréalistes, condamné aux dépens et à rembourser les frais engagés de l’Aspeg et Françoise Gondrée, grâce à l’intervention de poids, de grande qualité juridique et morale, de l’avocat de l’ Aspeg. Intervention que la Justice ne pouvait ignorer.

D’autres procédures sont toujours en cours. Reste à espérer que les dominos tombent les uns après les autres.

6 JUIN 2020

Cette année 2020 est :

– la 20° année du vol du  »Musée de Pegasus Bridge & Batterie de Merville  » de l’ Aspeg  », fondatrice , par un certain Mr Lefranc , président de son GIE ,  »Comité du Débarquement » contre lequel l’Aspeg a engagé des procédures pour récupérer son légitime patrimoine , exposé au nommé par lui ‘Musée-Memorial‘ afin de tromper le public….pour Usurpation, recel….et autres chefs d’accusation ….

-la 6° année du vol du char du ‘‘Musée de Pegasus Bridge & Batterie de Merville , Aspeg ‘‘, par un certain Mr Lefranc , président de son GIE , » Comité du Débarquement  »contre lequel l’Aspeg a engagé des procédures pour le récupérer et dont elle a tous ses titres de propriété.

La connivence de la Préfecture avec la nébuleuse de Mr Lefranc qui l’autorise à voler notre char par arrêté du 5 Septembre 2013 (…Cliquer ci ….) alors que l’Aspeg ‘‘Musée de Pegasus Bridge & Batterie de Merville  » détient des AOT sans interruption  de la Préfecture  depuis 1977 et en cours de validité.

Le juge qui assure cette couverture a rendu un Non Lieu le 14 Mai 2020 qui a obligé l’Aspeg à faire Appel.

Ces procédures ne sont pas toutes arrivées à leur terme . Le dénommé Mr Lefranc n’est toujours pas inquiété pour répondre de ses méfaits …

AVERTISSEMENT

Propriétaire de son patrimoine, L’Aspeg est en litige avec le GIE, Comité du débarquement. Les procédures ne sont pas parvenues à leur terme. Des plaintes auprès du Procureur de la République de Caen et du juge sont  toujours en cours d’examen.

Propriétaire de son patrimoine, L’Aspeg «Musée de Pegasus Bridge & Batterie de Merville» se montrera particulièrement vigilante s’agissant d’une présentation tendancieuse ou mensongère de ce litige, et saisira la juridiction compétente de toute allégation à caractère diffamatoire qui serait diffusée à son encontre.

Afin de permettre aux personnes et aux médias intéressés de disposer de l’intégralité des informations et documents nécessaires à un exposé impartial des faits pour la compréhension complète des enjeux et problématiques de ce litige, l’Aspeg «Musée de Pegasus Bridge» se tient à leur entière disposition et peut être contactée de la manière suivante :

Contact :   

ASPEG – Musée de Pegasus Bridge.  & Batterie de Merville

BP 5 – 14860 Ranville – Tél. 0033(0)667240350

museedepegasusbridge@wanadoo.fr