6 juin 1944
Juillet 1984 est marqué par les décès de Thérèse Gondrée, le 4. (v.archives). et celui du Général Sir Richard Gale, Fondateur et Président, le 29 Juillet 1982 . Sa fidélité pour ses hommes et les civils qu’il a connu au cours des sombres moments, était intacte malgré ses hautes fonctions et le temps. Ses correspondances avec Françoise Gondrée sont un précieux témoignage. Un office religieux a été célébré en présence de SAR la Reine Elisabeth « Queen Mum », auquel Thérèse et Françoise Gondrée assistaient . Les officiers et les vétérans avaient de la peine à retenir leurs larmes tant l’émotion était immense. A cet événement, en famille, point de bling bling et encore moins de média……..Un déjeuner rassembla ensuite , ce monde combattant très soudé, au Château de Windsor.
Depuis, d’autres ont disparu, dont certains étaient très actifs au sein de l’ Aspeg et au soutien particulier de Françoise Gondrée dans sa mission.
Ils doivent se retourner dans leur tombe . Leur Musée, réalisé par eux, avec leur volonté expresse, n’est plus exploité par eux et les bénéfices vont à un complexe militaro-touristique. A moins d’un an du 70ème anniversaire du Débarquement, les imaginations des affairistes vont bon train . Ils parlent de festival de la mémoire avec feux d’artifices, de voyage et séjour clé en main, de mythe, de musées à ciel ouvert….de commémorations de la WWII battlefield tours avec circuits, dépliants – itinéraires en Normandie des beaches/ plages du débarquement allant de Arromanches à Ouistreham sans oublier les commandos N°4 Kieffer, soldats de moins de 20 ans à l’époque, devenus curiosité , de la batterie de Merville…..Tout se met en place pour se montrer, être sous les feux de la rampe, avec subventions conséquentes à l’appui pour faire appel au juteux business sous couvert de la dite mémoire .
Dénoncer depuis 2000 le détournement du patrimoine » Musée de Pegasus Bridge » et l’outrage fait au testament des fondateurs, acteurs du 6 Juin 1944 et des victimes, les jugements et arrêts arbitraires, les plaintes bloquées sur le bureau de la Justice, c’est ce sur quoi l’Aspeg se bat: rendre à César ce qui est à César. C’est l’omerta la plus complète.
Voilà le spectacle qui sera offert aux Etats alliés très attachés à la démocratie.